Q: QUEL est le problème ?
R. Bien que la lutte contre le racisme systémique fasse désormais partie de l'image de marque de l'enseignement supérieur pour attirer les étudiants, assurer le financement de la recherche et réconforter le grand public canadien, peu de changements se sont produits dans les universités. Le phénomène est présent dans l'emploi, la formation, le financement et d'autres domaines de production du savoir dans les établissements d'enseignement supérieur et de recherche canadiens. La sous-représentation perpétuelle des personnes racialisées et autochtones dans les postes de direction, de professeurs et d'assistants d'enseignement dans certains programmes tels que le droit, la médecine et les sciences sociales, est une indication du racisme systémique, même si de nombreuses universités sont soumises aux lois et aux programmes d'équité en matière d'emploi.
Q: POURQUOI avons-nous créé le RA PANDC ?
R. Dans la plupart des universités canadiennes, il y a un manque d'aide tangible pour les membres de la communauté PANDC lorsqu'il s'agit de racisme systémique. Le racisme systémique est largement connu dans la littérature académique pour fonctionner d'une manière qui n'est pas restreinte, rarement manifeste et qui se produit habituellement sur une longue période de temps. Les politiques existantes, telles que les politiques sur le harcèlement, ne tiennent pas compte des nuances du racisme systémique. Les comités ou groupes de travail sur l'équité, la diversité et l'inclusion (EDI) dans les universités excluent généralement les administrateurs, les professeurs, le personnel, les étudiants et les membres de la communauté qui possèdent une expertise et/ou une expérience en matière de lutte contre le racisme et la discrimination. La plupart des bureaux de l'EDI des universités (dont le mandat est de faire avancer les politiques d'équité, de diversité et d'inclusion) relèvent des ressources humaines ou de la direction, et il est très peu probable qu'ils prennent des risques en défendant la communauté PANDC au risque de nuire à la réputation de l'institution (et à eux-mêmes). Les syndicats ont également des limites, car le racisme systémique se produit également entre les membres du syndicat. En raison de ces facteurs et du manque de soutien tangible et d'opportunités pour les membres de la communauté PANDC dans les postes d'enseignement et de gestion dans les universités, ainsi que des barrières systémiques à l'enseignement supérieur et au financement de la recherche, le RA PANDC vise à combler ce vide.
Q: COMMENT voulons-nous atteindre vos objectifs ?
R. Nous visons à mettre progressivement fin au racisme systémique par le biais de la défense des droits, de la recherche et de l'éducation, par le réseautage, la création de coalitions et le renforcement des capacités au sein du système d'enseignement supérieur canadien.
PLAIDOYER : Mobiliser la communauté académique PANDC pour qu'elle agisse solidairement afin de révéler le racisme systémique dans l'enseignement supérieur et de soutenir les victimes.
RECHERCHE : Mener des recherches sur le racisme systémique dans l'enseignement supérieur et son impact sur la société canadienne et faciliter les études grâce à notre réseau croissant.
ÉDUCATION : Mobilisation des connaissances auprès de toutes les parties prenantes de l'enseignement supérieur au sujet de la recherche et de la littérature concernant le racisme systémique, notamment en travaillant avec des alliés à l'intérieur et à l'extérieur des établissements d'enseignement supérieur, en particulier le corps enseignant, le personnel et les syndicats étudiants.
Q. Avec QUI voulons-nous travailler ?
R. Principalement les membres de PANDC dans l'enseignement supérieur et les organisations clés qui sont des parties prenantes dans les institutions canadiennes d'enseignement supérieur et de production de connaissances, telles que le corps professoral, le personnel et les syndicats étudiants, ainsi que les partenaires communautaires.